Version 1
Voici donc un
premier plan possible..
.ici, je propose un
autre plan...
Intro
I-
Structure des différents organométalliques
1/
Les organomagnésiens
2/
Les lithiés et cuprates lithiés
3/Autres
: zinciques et cadmiens
II-
Réactivité Acido basique et conséquences
1/
Actions des acides
2/
Mode de synthèse et mise en oeuvre expérimentale
III-Réactivité
nucléophile
1/
Listing des additions des organomagnésiens
2/
Utilisation spécifique des lithiés et cuprates lithiés
3/
Intérêt des cadmiens
Conclusion
En version
plus
développée...
Intro
:
Définition : un organométallique est un composé présentant au moins une
liaison C-Métal
I-
Structure des différents organométalliques
1/
Les organomagnésiens
On présente les caractéristiques essentielles :
- Polarisation de la liaison de telle sorte que
Cδ- -- Mg δ+ , Mg formellement 2+
- Deux lacunes sur Mg => nécessité d'un donneur de
doublet pour le stabiliser : solvant éther ou THF ( + actif )
2/
Les lithiés et cuprates lithiés
Montrer la structure du cuprate lithié (R)2
Cu Li avec Cu formellement 1+ , citer
l'existence de (RCu)n
sans réactivité.
Noter que la liaison R Li est beaucoup plus IONIQUE que covalente
3/Autres
: zinciques , cadmiens , mercuriques...
R2-Zn
et R2-Cd
et R2-Hg
et (C2H5)4Pb
sont d'autres exemples d'organométalliques
- R2-Cd
est moins réactif que les organomagnésiens et par exemple
sera plus régiosélectif que RMgX
- Le
plomb tétra éthyl fut célèbre comme antidétonnant dans l'essence 98
...sans plomb veut dire sans
(C2H5)4Pb
(essence mieux raffinée et moteurs réglés différemment )
- Les
organomercuriques sont très peu réactifs ( δ+
et δ- trop faibles ) . Les organozinciques peu
employés
Remarque
: Les organocadmiens ou zinciques apparaissent parfois dans certains
problèmes avec mention de leurs particularités réactionnelles...mais
ces quatre derniers organométalliques sont TRES limite programme !
II-
Réactivité
Acido basique et conséquences
1/
Actions des acides
La polarité négative des C rend les organométalliques BASIQUES . pKa = 40
environ pour un RMgX / RH , Mg2+ , Cl-
- réaction avec H2O : bilan => milieux
anhydres nécessaires
- Réaction avec un alcool : bilan , généraliser (
amines , acides carboxyliques )
- Cas particulier de l'action sur un R-C=C-H
=> synthèse de R-C=C-Mg-X
2/
Mode de synthèse et mise en oeuvre expérimentale
RMgX : R-X + Mg --> R-Mg-X
Présenter ici le schéma
en énonçant le protocole complet de synthèse des organomagnésiens
:
 |
- milieu anhydre
( usage du sodium ) , courant de N2
sec ( eliminer O2
et CO2 ) ,
verrerie sortant de l'étuve
- Solvant donneur de doublets :
EtOEt ou THF pour Halogéné vinylique.
- solution
de RX diluée au
début pour éviter le couplage de Wurtz R-Mg-X
+ R-X
--> R-Mg-R + MgX2
- Equilibre
de Schlenk
inévitable à mentionner : 2 R-Mg-X
--> R-Mg-R
+ MgX2
=> trouble
- Agitation mécanique pour pouvoir abimer la surface
oxydée de Mg
- Réfrigérant
à boules pour travailler en système fermé, à ébullition
- Glace en cas d'emballement
|
R
2CuLi : à partir
des organilithiés : voir cours ( la seule qui soit au
programme ) , milieu anhydre
III- Réactivité
nucléophile
1/
Listing des additions des organomagnésiens
Additions nucléophiles : réagit sur toute molécule possédant une
insaturation polarisée : aldéhydes, cétones, nitriles, esters,
chlorures d'acyle , anhydrides d'acide , dioxyde de carbone, époxydes.
- Mode de synthèse privilégié d'alcools à plus longues
chaînes : mécanisme sur un époxyde développé
- Instabilité de certains intermédiaires :
- action sur un chlorure d'acide développé ( Rappel :
s'additionne 2 x , on finit par l'addition sur une cétone )
- action sur un nitrile : décomposition de l'imine en
milieu acide => obtention cétone
- Analogie esters,
chlorures d'acyle , anhydrides d'acide
- Résultat de l'action sur
CO2
2/
Utilisation spécifique des lithiés et cuprates lithiés
Cas particulier des α - énones :
- Addition 1,4 des cuprates lithiés , sous contrôle orbitalaire, par action nucléophile de C sur l'atome de + gros coeff de la BV de l'α - énone . Mécanisme, avec tautomérie céto énolique en fin .
- Addition 1,2 des lithiés, sous contrôle de charge , car liaison R-Li quasi ionique , sur le C de plus grande charge positive de l'α - énone . Mécanisme superflu.
- Mélange obtenu en général avec un RMgX .
3/
Intérêt des cadmiens
Moins réactifs que les magnésiens, ils ne réagissent pas sur les esters
: prendre l'exemple d'une molécule possédant ester et aldéhyde et
donner le produit final à l'aide d'un cadmien (action seulement sur
l'aldéhyde ) , alors qu'avec un RMgX , addition triple (1 fois sur
l'aldéhyde, 2 fois sur l'ester )
Remarque bis : On est hors programme ici...donc on raconte : j'ai vu dans un problème une fois que ...
Conclusion:
Les
organométalliques sont un moyen efficace de synthèse pour allonger la
chaîne carbonée , cad créer des liaisons C-C . Mais il existe aussi
l'aldolisation, la synthèse malonique, Diels Alder...et les
polyadditions radicalaires ou anioniques -> polymères.
Les
Organométalliques
Version 2
Intro
I- Méthodes d'obtention
1/
Les organomagnésiens
2/
Les cuprates lithiés
II- Structure et réactivité
1/ Tétravalence du magnésium
2/ Caractéristique commune : Polarisation des C liés
3/ Réactivité A/B et nucléophilie
III-Les réactions d'addition nucléophile
1/
Listing des additions des organomagnésiens
2/
Utilisation spécifique des lithiés et cuprates lithiés
3/
Intérêt des cadmiens
Conclusion
En version
plus
développée...
Intro
:
Définition : un organométallique est un composé présentant au moins une
liaison C-Métal
Exemples : RMgX , (R)2
Cu Li , ou RLi mais aussi :
R2-Zn
et R2-Cd
et R2-Hg
et (C2H5)4Pb
Le
plomb tétra éthyl fut célèbre comme antidétonnant dans l'essence 98
...sans plomb veut dire sans
(C2H5)4Pb
(essence mieux raffinée et moteurs réglés différemment )
Remarque
: Les organocadmiens ou zinciques apparaissent parfois dans certains
problèmes avec mention de leurs particularités réactionnelles...mais
ces quatre derniers organométalliques sont TRES limite programme !
I- Méthodes d'obtention
1/
Les organomagnésiens R-X + Mg --> R-Mg-X
Présenter ici le schéma
en énonçant le protocole complet de synthèse des organomagnésiens
:
 |
- milieu anhydre
( usage du sodium ), justifié plus loin , courant de N2
sec ( eliminer O2
et CO2 ) ,
verrerie sortant de l'étuve
- Solvant :
EtOEt ou THF pour Halogéné vinylique ...justifié plus loin
- solution
de RX diluée au
début pour éviter le couplage de Wurtz R-Mg-X
+ R-X
--> R-Mg-R + MgX2
- Equilibre
de Schlenk
inévitable à mentionner : 2 R-Mg-X
--> R-Mg-R
+ MgX2
=> trouble
- Agitation mécanique pour pouvoir abimer la surface
oxydée de Mg
- Réfrigérant
à boules pour travailler en système fermé, à ébullition
- Glace en cas d'emballement
|
2/
Les cuprates lithiés à partir
des organilithiés : voir cours ( la seule qui soit au
programme ) , milieu anhydre
II- Structure et réactivité
1/ Tétravalence du magnésiumDeux lacunes sur Mg => nécessité d'un donneur de
doublet pour le stabiliser : solvant éther ou THF ( + actif )
- Schéma classique avec EtOEt
- Particularité du THF : doublets plus disponibles => plus adapté aux dérivés halogénés difficiles : exemple CH2=CH-Cl ( chlorure de vinyle )
2/ Caractéristique commune : Polarisation des C liés Polarisation de la liaison de telle sorte que
Cδ- -- Métal
δ+
: c'est là l'intérêt ...
- dans RMgX , Mg formellement 2+
- Montrer la structure du cuprate lithié (R)2
Cu Li avec Cu formellement 1+ , citer
l'existence de (RCu)n
sans réactivité.
- Noter que la liaison R Li est beaucoup plus IONIQUE que covalente
- R2-Cd
est moins réactif que les organomagnésiens et par exemple
sera plus régiosélectif que RMgX
- Les
organomercuriques sont très peu réactifs ( δ+
et δ- trop faibles ) . Les organozinciques peu
employés
3/ Réactivité A/B et nucléophilie
La polarité négative des C rend les organométalliques BASIQUES . pKa = 40
environ pour un RMgX / RH , Mg2+ , Cl-
- réaction avec H2O : bilan => milieux
anhydres nécessaires
- Réaction avec un alcool : bilan , généraliser (
amines , acides carboxyliques )
- Cas particulier de l'action sur un R-C=C-H
=> synthèse de R-C=C-Mg-X
mais surtout
Cδ- est
NUCLEOPHILE ...ce qui est développé dans le § suivant...
III- Les réactions d'addition
nucléophile
1/
Listing des additions des organomagnésiens
Additions nucléophiles : réagit sur toute molécule possédant une
insaturation polarisée : aldéhydes, cétones, nitriles, esters,
chlorures d'acyle , anhydrides d'acide , dioxyde de carbone, époxydes.
- Mode de synthèse privilégié d'alcools à plus longues
chaînes : mécanisme sur un époxyde développé
- Instabilité de certains intermédiaires :
- action sur un chlorure d'acide développé ( Rappel :
s'additionne 2 x , on finit par l'addition sur une cétone )
- action sur un nitrile : décomposition de l'imine en
milieu acide => obtention cétone
- Analogie esters,
chlorures d'acyle , anhydrides d'acide
- Résultat de l'action sur
CO2
2/
Utilisation spécifique des lithiés et cuprates lithiés
Cas particulier des α - énones :
- Addition 1,4 des cuprates lithiés , sous contrôle orbitalaire, par action nucléophile de C sur l'atome de + gros coeff de la BV de l'α - énone . Mécanisme, avec tautomérie céto énolique en fin .
- Addition 1,2 des lithiés, sous contrôle de charge , car liaison R-Li quasi ionique , sur le C de plus grande charge positive de l'α - énone . Mécanisme superflu.
- Mélange obtenu en général avec un RMgX .
3/
Intérêt des cadmiens
Moins réactifs que les magnésiens, ils ne réagissent pas sur les esters
: prendre l'exemple d'une molécule possédant ester et aldéhyde et
donner le produit final à l'aide d'un cadmien (action seulement sur
l'aldéhyde ) , alors qu'avec un RMgX , addition triple (1 fois sur
l'aldéhyde, 2 fois sur l'ester )
Remarque bis : On est hors programme ici...donc on raconte : j'ai vu dans un problème une fois que ...
Conclusion:
Les
organométalliques sont un moyen efficace de synthèse pour allonger la
chaîne carbonée , cad créer des liaisons C-C . Mais il existe aussi
l'aldolisation, la synthèse malonique, Diels Alder...et les
polyadditions radicalaires ou anioniques -> polymères.