Propriétés nucléophiles des alcools IntroI-
Les alcools nucléophiles
1/
Action sur des structures pontées
2/
Estérification à partir de chlorures ou anhydrides d'acide
3/
SN1 assistées
4/ Action sur le chlorure de sulfonyleII-
Les alcoolates nucléophiles
1/
Comparaison alcool / alcoolate
2/
La réaction de Williamson
III-
L'assistance de la catalyse acide
1/
Estérification à partir d'un acide
2/
Acétalisation
3/
Déshydratation intermoléculaire des alcools
Conclusion
En version plus
développée...
Intro
:
Définition
d'un nucléophile : c'est une notion de CINETIQUE, par définition ;
capacité d'un porteur de doublet libre établir une liaison avec un
carbone électrophile (par extension avec un S ou un P...)
Les
alcools sont nucléophiles par leur doublet sur O, mais
ce sont de mauvais nucléophiles : la constante de vitesse de la
réaction élémentaire avec l'électrophile est faible, même si au final
la réaction est totale ( thermodynamique ) . On peut accentuer leur
nucléophilie
soit par passage en milieu basique, soit en augmentant le caractère
électrophile du réactant, par une catalyse acide.
I-
Les alcools nucléophiles
1/
Action sur des structures pontéesLes
structures pontées sont très tendues et sont très réactives même par
rapport à de mauvais nucléophiles.
- Ouverture
d'époxyde dans un solvant méthanol par exemple possible. Donner le
mécanisme.
- Addition de Br2 sur un alcène en
présence d'alcool (solvant par exemple ) : attaque en anti de l'alcool
en compétition avec l'attaque anti de Br- ( meilleur nucléophile, mais
on joue sur la concentration du nucléophile )
2/
Estérification à partir de chlorures ou anhydrides d'acideLes
chlorures et anhydrides d'acide sont les plus électrophiles de tous les
carbonylés. Ce sont les seuls sur lesquels un alcool est capable d'agir
sans catalyse.
- Donner le mécanisme
d'action sur l'un . Idem pour l'autre. Mettre en valeur la première
étape, la suite plus rapidement.
- Exemple de polymérisation à partir d'un diol et d'un anhydride cyclique.
3/
SN1 assistéesSi un dérivé halogéné
réagit en SN1 , un alcool peut jouer le rôle de nucléophile sur le
carbocation formé.
- SN1 sur un
RX fournissant un R+ conjugué , dans un milieu alcool donne un éther
- SN1
sur un RX secondaire en présence de Ag+ ( déplace l'équilibre
de formation du C+ par précipitation de AgX ) , donne un C+, sur lequel
ROH agit comme nucléophile.
4/ Action sur le chlorure de sulfonylePh-SO
2-Cl + ROH → Ph-SO
2 - OR + HCl (à l'oral , mentionner le but : bon groupe partant Ph-SO
3-, stabilisé par résonance, pour casser la liaison C-O de l'alcool )
Liaison :
aide si action nécessaire sur un électrophile faible ou moyen...
II-
Les alcoolates nucléophiles
1/
Comparaison alcool / alcoolate pKa
(ROH /RO- ) = 18 . Base forte pour l'obtenir .
L'effet
de charge augmente fortement la nucléophilie, mais O rest un atome
petit, la polarisabilité du doublet nucléophile reste faible. Les
alcoolates tertiaires, car encombrés, restent de médiocres nucléophiles
par exemple.
obtention : équilibre ROH +
KOH ( potasse alcoolique) = RO
-
+ eau + K
+
totale : ROH + Na
→ RO
- +
Na
+ + 1/2 H
2
2/
La réaction de Williamson
- Donner un exemple précis ( PhOH +OH- + CH3I bienvenu , permet de glisser le pKa faible de PhOH et la protection de fonction )
- Polymérisation anionique des époxydes donnant un polyéther...
III-
L'assistance de la catalyse acide
1/
Estérification à partir d'un acideDonner le mécanisme du début (catalyse et add nucléophile ) . Donner le bilan...
2/
AcétalisationDévelopper
entièrement le mécanisme à partir de l'éthane diol, en insistant sur
les étapes de catalyse , prototropie et add nucléophiles.
3/
Déshydratation intermoléculaire des alcools
Noter l'importance de la température basse. Vérifier la catalyse (H+ régénéré)
ConclusionNucléophiles
faibles , mais on dispose de moyens efficaces pour contourner le
problème. Utilisables en solvant avec des électrophiles faibles...