IntroI-
La liaison covalente
1/
Modèle de Lewis
2/
Modèle des OM
3/
Modèle des OM π conjuguéesII-
La liaison métallique
1/
Description
2/
ConséquencesIII-
La liaison ionique
1/
Description
2/
ConséquencesIV-
Les liaisons faibles
1/
Liaison H et conséquences
2/
Liaisons de Van der WaalsConclusion
En version plus
développée...
Intro
:
Définition : minimum d'énergie en fonction de la
distance entre les atomes.
Différents modèles pour les
décrire, de différents types : les citer en annoçant le plan, classées
par force . Présenter l'axe des forces de liaison avec ordre de
grandeur des énergies, donné dans l'intro du chapitre : les différents
types de solides, le
laisser au tableau.
I-
La liaison covalente : centaines de kJ/molC'est
la liaison la plus solide , qui donne les solides les plus durs (
assure la cohésion du diamant , des résines (polymères réticulés) ) .
Les ruptures et reformations de liaisons constituent les réactions
chimiques, par définition. La connaissance ou la modélisation des
liaisons covalentes permet de comprendre et prévoir les dites
réactions...
1/
Modèle de Lewis
Chaque
atome cherche à compléter sa couche de valence par mise en commun
d'électrons. Un doublet d'électrons est représenté par un tiret.
Les
nuances sont apportées par les polarisations des liaisons ou les
conjugaisons.
Attention,
la méthode VSEPR est a priori hors sujet ici.
Donner
l'exemple de H2O , SO42-
, phénolate, par exemple.
Insuffisances du
modèle : O2 paramagnétique, justification de
certaines réactions (Diels Alder, Cuprates lithiés).- Cas particulier : les liaisons de coordination
Selon le même modèle on peut décrire des liaisons de COORDINATION
, qui sont un don de doublet vers une lacune électronique, donc qui
relèvent aussi du partage des électrons. Exemples typiques : O du
diéthyle oxyde vers les lacunes de RMgX, ou liaisons ion métallique /
ligand...(Ca2+ avec EDTA hexadentate, Ag+ avec NH3..., bref tous les
complexes...)
2/
Modèle des OMPrincipe: décrire les
électrons de liaison comme les électrons d'un atome isolé , par des
fonctions mathématiques, obtenues par CL de orbitales atomiques de
valence.
Dans le modèle , seules des CL de fonctions
non orthogonales (produit scalaire non nul) sont porteuses de liaison
chimique.
Exemple de construction pour O
2
et et N
2 Attention
, rapide, on s'exprime en donnant le schéma tout fait...Placer
les électrons : indices de liaison et paramégnétisme justifiés .
Pour
les molécules polyatomiques...plus difficile...On se limite
éventuellement à étudier les OM réactives, avec des simplifications...
3/
Modèle des OM π conjuguéesLes alcènes
conjugués ont une réactivité particulière justifiable par le modèle dit
des OF.
On construit les OM relatives uniquement aux électrons
de géométrie π , à partir d'OA de type pz où l'axe Oz est l'axe perpendiculaire au plan de la molécule.
Leurs énergies et leurs coefficients de CL sont donnés après application de la méthode de Hückel (revoir cours) .
On remplit ces OM avec les électrons de valence de géométrie pz...On définit alors les OF...
ne
pas développer plus ici, sauf à donner très vite la réaction de diels
alder dont le réarrangement de liaisons et la régiosélectivité peuvent
être justifiés par ce modèle.II-
La liaison métallique : centaines de kJ/mol
1/
Description
Les
atomes métalliques dans un solide sont dans les positions fixes
définies par le réseau (CF, HC ou CI par exemple ), les électrons de
valence constituent une sorte d'immense nuage électronique, dans lequel
les électrons de valence se comporteraient comme les particules d'un
gaz...la liaison métallique est une liaison diffuse, non dirigée.
Les
forces de liaisons métalliques couvrent un large domaine de valeurs,
souvent solides...la compacité a souvent une grande corrélation avec la
solidité du matériau ( attention
compacité différente de densité : le plomb a une grande densité
car la masse molaire est élevée, mais il a une compacité faible , les
alliages Al/Ti ont une faible densité et une compacité forte , et donc
sont solides, car ils ont des masses molaires faibles )
Le
modèle de description serait des OM totalement délocalisées, calculées
à partir d'une infinité d'OA de valence, donnant des bandes
d'énergies quantifiées, accessibles (au lieu de niveaux quantifiés
accessibles) . ( hors programme)
2/
Conséquences - conductibilité électrique
- maléabilité
- réflexion de la lumière
- Intérêt mécanique des plus solides d'entre eux, intérêt de maléabilité pour d'autres...)
III-
La liaison ionique (centaines(s)de kJ/mol )
1/
Description
C'est
un raisonnement relatif à l'état d'énergie électrostatique qui définit
la liaison ionique. Deux ions de charges contraires s'attirent
électrostatiquement. La distance minimale est imposée par la répulsion
des deux nuages électroniques à trop faible distance.
Dans un
solide, la disposition géométrique bien définie des ions de charge
opposé autour d'un ion assure le minimum d'énergie. Une perturbation
dans la symétrie de l'environnement détruit l'édifice et l'ensemble des
liaisons ioniques. C'est une liaison localisée.
En chimie organique, des sels existent, à l'état dissout : CH3Li
par exemple . la liaison ionique est parfois regardée comme une liaison
covalente TRES polarisée qui à l'extrême devient ionique.
2/
Conséquences- solides cassants, non maléables
- charges localisées : non conducteurs
- solubles
dans des solvants ionisants et solvatants, où la liaison ionique est
remplacée par , soit des liaisons de coordination, soit de multiples
liaisons faibles.
IV-
Les liaisons faibles
1/
Liaison H (dizaines de kJ/mol ) et conséquencesLa
liaison H s'établit entre un atome d'H légèrement acide (déficitaire en
électrons) et un doublet libre d'un atome électronégatif (légèrement
excédentaire en électrons) . ...Elle est définie par des observations
expérimentales (températures d'ébullition particulièrement élevées par
exemple : citer Téb (éthanol) >>>Téb (diméthyl oxyde) , de
même masses molaires.)
Effets visibles en IR ( liaison mal
définie de longueur et force variable donne bande très large) . En RMN,
pour les mêmes raisons , pas de couplage.
Liaison qui assure l'état
initial de la décarboxylation, la cohésion de la glace, la structure en
hélice de l'ADN, la solubilisation des amines de faible nombre de
carbone, etc...
2/
Liaisons de Van der Waals ( unités de kJ/mol )Il
s'agit des plus faibles liaisons possibles, entre moments dipolaires,
permanents ou instantanés. Ces liaisons assurent néanmoins certains
collages, la cohésion de cristaux moléculaires comme I
2 par
exemple. ces forces de liaison sont la somme d'un terme attractif lié à
la stabilisation par moment dipolaire, et d'un terme répulsif lié à la
répulsion des nuages électroniques à faible distance.
Conclusion
Les
liaisons sont largement multiples, toutes ont leur importance, mais
aucun modèle unifié n'existe , à part la notion de minimum
d'énergie présentée dans l'intro...