Exploitation de la classification en
prévision des réactivités IntroI-
Les renseignements lus sur la classification
1/
Taille des atomes
2/
Structures ioniques stables associées
3/
Electronégativités relativesII-
Utilisation en chimie organique
1/
Polarisation des liaisons : SN et organométalliques
2/
ols / thiols ou C/Si
III-
Utilisation en chimie minérale
1/
Oxydants - Réducteurs
2/
Acides de lewis et hydrures métalliques
3/
Métaux et alliagesConclusion
En version plus
développée...
Intro
:
Schéma rapide de la classification , qui classe
les atomes selon leur structure électronique, de telle sorte que dans
chaque colonne tous les atomes aient la même sturcture électronique de
valence. La laisser au
tableau tout au long de l'exposé.Apprendre la position des atomes cités dans l'exposé ci-dessous en plus des 3 premières lignes...
Nommer les
alcalins, les alcalino-terreux, les halogènes, les gaz rares et les
métaux. Atomes radioactifs, lanthanides et actinides
I-
Les renseignements lus sur la classification
1/
Taille des atomes
Augmentent
dans une colonne ( couche supplémentaire , n augmente de 1 )
Diminuent
dans une ligne (effet d'écran par addition d'un électron dans la même
couche )
Atome le plus petit (He) , le plus gros (Cs )
Comparaison
de la taille des halogènes . Notion de polarisabilité des liaisons .
Comparaison des dihalogènes ( I2 la plus
polarisable, F2 la plus forte )
Echelles
conservées entre anions et cations de même charge...
2/
Structures ioniques stables associées
GAZ
rare le plus proche est la structure la plus stable recherchée : cas
des halogènes, des alcalins et des alcalino-terreux.
Sous
couche pleine ou demi pleine stable : ions métalliques.
3/
Electronégativités relatives
Compte
tenu des deux propriétés précédentes, notion d'électronégativité :
définition (attention
voir votre cours de 1° année, vous devez connaitre les deux échelles
avec les deux formules ) , F le plus électronégatif, Cs le
moins électronégatif.
L'électronégativité croit dans une ligne
et décroit dans une colonne.
II-
Utilisation en chimie organique
1/
Polarisation des liaisons- Comparer
les C-X : C-F la plus polarisée mais (taille) la moins
polarisable : la moins réactive
C-I la mins
polarisée mais la plus polarisable : la plus réactive
Action
de OH- sur I-(CH2)5-Cl
en SN : départ de I-- HO-Cl
: limite de la classification : calcul nécessaire ( O +
électronégatif que Cl ) :
Mécanisme
de l'action de HO - Cl sur un alcène : ion ponté possible.- C-Mg
, C-Zn, C-Li comparer : Point commun C nucléophile
mais C-Zn moins active que C-Mg : n'agit pas sur
les esters
- C-Li agit sous contrôle de
charge : presque totalement ionique.
2/
ols / thiols ou C/Si- O et S
sont l'un sous l'autre : chimie très proche mais grosses différences
dues à la taille du S >O : liaisons H moins fortes, liaisons C-S
plus fragiles :
Liasons O-O explosives
alors que les liaisons S-S dans la vulcanisation "sages"
- la
chimie du carbone est beaucoup plus riche que celle du Si, car plus
gros, les liaisons sont moins fortes : produits plus
fragiles...
III-
Utilisation en chimie minérale
1/
Oxydants - Réducteurs- Les
dihalogènes sont des oxydants : X2 + 2e-
→ 2 X-
, de même le dioxygène... Ecrire la combustion du fer dans le dichlore par exemple.
- Les
alcalins et alcalino terreux sont des réducteurs :
Na → Na+
+ e-
Mg → Mg2+
+ 2e- Donner
l'exemple de l'action sur l'eau ou les alcools
- Pt
inerte ( 5d10 ) : utilisation en électrode
inerte ou catalyseur
- Globalement
les métaux sont réducteurs car perdent au moins leurs électrons ns très
"externes" . particulièrement réducteurs si donnent la structure d'un
gaz rare : Al → Al3+
Mg → Mg2+
donnent la structure gaz rare : TRES réducteurs Zn → Zn2+ soit d10
très stable aussi... : protection contre la corrosion de
métaux moins réducteurs comme le fer...
- les états
naturels sont des associations d'atomes oxydants et d'atomes réducteurs
: oxydes et sulfures...
2/
Acides de lewis Al
peut donner 3 électrons de valence pour 3 liaisons : AlCl
3
mais règle de l'octet non vérifiée : acide de Lewis : exemple
d'action sur R-Cl → AlCl
4- + R
+idem BH
3 . Actif par sa lacune en hydroboration .
3/
Métaux et alliagesLes
analogies de taille peuvent laisser deviner les métaux qui pourront
former des alliages de substitution, et ceux qui feront plutôt des
alliages d'insertion.
Tailles très proches (même ligne) donneront
des alliages de substitution : Cuivre Nickel, ou fer chrome : alliages
de substitution
Tailles différentes (ligne(s) d'écart)
donneront des alliages d'insertion : Aluminium Titane (sur 2
lignes différentes)
ConclusionPrévoir
les réactions avec la classification est finalement faire l'inverse de
ce qu'a fait Mendeleev qui de l'observation de la réactivité, en a
déduit cette classification, justifiée a posteriori par le modèle de
Shrodinger et les structures électroniques qui en découlent...
Toutes les réactions ne sont pas prévisibles, mais souvent justifiables a posteriori.